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L’État numérique face à l’opinion publique suisse

Ville intelligente abstraite avec échange de données

La pandémie aura tout de même eu quelques mérites : au début de la crise, lorsque les médias ont communiqué que des hôpitaux et des laboratoires transmettaient par fax le nombre de cas COVID-19 à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), l’opinion publique s’en est préoccupé à juste titre. 

Vox populi, vox Dei. Si les Suisses ont balayé en mars 2021 le projet d’identité électronique (eID) gérée par des entreprises privées, ils ne contestent pas des besoins urgents en matière de numérisation et d’interactions dématérialisées, notamment au sein de l’administration publique. 

Une étude menée en novembre 2021 auprès de 1254 personnes résidant en Suisse apporte un éclairage récent sur la réalité de la transformation numérique telle que vécue par la population. Ses résultats ont été publiés en janvier 2022 par l’association Swico et confirment qu’aux yeux du public, l’État doit accélérer son propre développement dans les domaines suivants:

 L’Etat doit-il accélérer ou ralentir son propre développement dans le domaine ‹. . . › ? 

 

Les missions fondamentales d’un État numérique

En termes de services publics, la cybersécurité, l’éducation, la santé, les compétences numériques de l’administration ou la démocratie numérique constituent des priorités pour la majorité des participants à l’étude (+50%) qui veulent voir les pouvoirs politiques accélérer les démarches dans ces domaines. 

Les besoins identifiés par les citoyens renvoient l’État à sa fonction première : celle de les protéger. 77% des sondés estiment que les autorités – fédérales, cantonales, communales – doivent accélérer leur propre développement dans le domaine de la cybersécurité. À l’échelle des cantons, Vaud et Zurich font figure d’exception avec des équipes d’analystes en cybersécurité dédiées. 

Ces derniers mois, les médias ont contribué à conscientiser ce problème d’insécurité en rapportant plusieurs cas de cyberattaques à l’encontre de communes romandes. Aucune action urgente n’avait été entreprise lors des fuites de données publiées durant l’été 2021. Désormais, la population est informée et alerte.

Le guichet virtuel, ou l’arbre qui cache la forêt

Sécurité, éducation et santé : les besoins les plus urgents de la population concernent des sujets dont les cantons restent principalement responsables. L’évolution des mœurs, en plus des contraintes sanitaires, ont permis de dématérialiser et ainsi d’accélérer les démarches administratives de nombreux citoyens suisses: 57% des personnes interrogées considèrent l’offre actuelle comme “Bonne” ou “Plutôt bonne”, bien que les prestations disponibles diffèrent fortement d’une région à l’autre.

À ce titre, l’eID ne joue pas (encore) un rôle déterminant dans les démarches administratives. Toutefois, la donne risque d’évoluer rapidement suite à la décision communiquée par le Conseil Fédéral le 21 décembre 2021 : la future eID helvétique prendra bien la forme d’une preuve d’identité numérique émise par l’État.

Une économie suisse à deux vitesses ?

Le monde économique n’est pas tenu pour seul responsable des risques de cybersécurité au sein des entreprises. Plus de la moitié des personnes interrogées veulent voir nos autorités entreprendre plus d’efforts pour renforcer la protection des sociétés actives dans le pays :

L’Etat doit-il faire des efforts pour renforcer la cybersécurité dans les entreprises suisses?

D’une manière générale, 78% des participants à l’étude estiment les compétences numériques des multinationales en Suisse comme hautes ou plutôt hautes, ce qui n’est pas le cas des petites et moyennes entreprises:

Comment évaluez-vous les compétences numériques des institutions suivantes en Suisse ?

Par l’envergure de leurs activités, les multinationales profitent d’une taille critique et d’économies d’échelle en lien avec la mutualisation d’une équipe experte en traitement des données. Un Chief Information Officer devient alors utile à tous les marchés/pays auxquels son département est rattaché. Ce n’est pas le cas des petites et moyennes entreprises, ces dernières devenant plus fréquemment la cible de cyberattaques dont les conséquences sur les finances ou la confiance accordée par les clients peuvent s’avérer désastreuses.

Lors de sa séance du 2 février 2022, le Conseil Fédéral a validé les quatre axes stratégiques de la transformation numérique du pays pour l’année en cours : (a) les espaces de données fiables, (b) la numérisation dans le domaine de la santé, (c) la stratégie “Suisse numérique” et (d) la souveraineté numérique de l’État. Ces points seront mieux détaillés dans les mois à venir.

Groupe T2i continue d’œuvrer pour une transformation digitale fluide qui tient compte des contraintes propres aux organisations publiques et aux PME. Une série d’articles à venir permettra de décrire les enjeux de thématiques-clés comme l’identité numérique, le digital trust, le guichet virtuel, la gestion de documents (GED) collaborative ou encore l’urbanisation documentaire. 

Sources :

https://www.swico.ch/media/filer_public/3f/b5/3fb541e7-1225-4858-8be5-0ca9d70d23ab/sotomo_swico_etat_numerique.pdfvgo_ee=FQkJhwU4Mu1Ew7yl4DU8sE5I2jKxc%2Bu7z1tNMUbX0LI%3D
2  Schweizerischer Wirtschaftsverband der Informations-, Kommunikations- und Organisationstechnik (SWICO)
https://www.lfm.ch/actualite/suisse/romandie/vaud/vaud-affine-sa-strategie-numerique-au-plus-pres-des-citoyens/
4  https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques/communiques-conseil-federal.msg-id-86465.html
5  https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-87029.html

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